La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres n'ont pas pu s'en rendre maîtres. Jean 1, 5.

L'enfer ?... en voilà une question sur laquelle circulent bien des idées fausses...

Que n'a-t-on entendu ici ou là que l'enfer n'existe pas, que nous irons tous au paradis etc...

Pourtant, il suffit de se pencher quelque peu sur les Saintes Ecritures pour voir qu'il n'en est rien. Que cela plaise ou non, il y a bien un enfer et des hommes s'y perdent!

Voici ce qu'en dis Jésus, Parole de Dieu envoyée aux hommes:
"Entrez par la porte étroite! Car large est la porte, facile est le chemin qui mène à la ruine, et nombreux sont ceux qui les utilisent. Mais étroite est la porte, difficile est le chemin qui mènent à la vie, et peu nombreux sont ceux qui les trouvent. Matthieu 7, 13-14."
et encore:
"Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps. Matthieu 10, 28."

"En effet, le Fils de l'homme va venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il paiera chacun selon la façon dont il aura agi. Matthieu, 16, 27."

On pourrait ainsi multiplier les exemples issus des Ecritures. Il est clair qu'au delà des modes - mais que valent les modes au regard de l'Eternel ? - il y a bien un enfer!

Le catéchisme de l'Église catholique (1992) est très clair là-dessus également comme vous pouvez le constater dans le passage suivant:

1033   Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l'aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu'aucun homicide n'a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s'en être repenti et sans accueillir l'amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c'est cet état d'auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu'on désigne par le mot " enfer ".

1034   Jésus parle souvent de la " géhenne " du " feu qui ne séteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu'à la fin de leur vie de croire et de se convertir , et où peuvent être perdus à la fois l'âme et le corps (cf. Mt 10, 28). Jésus annonce en termes graves qu'il
" enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d'iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente " (Mt 13, 41-42), et qu'il prononcera la condamnation : " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Mt 25, 41).

1035   L'enseignement de l'Église affirme l'existence de l'enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l'enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l'enfer consiste en la séparation éternelle d'avec Dieu en qui seul l'homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.

1036   Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l'Église au sujet de l'enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l'homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion :
" Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14) :

Ignorants du jour et de l'heure, il faut que, suivant l'avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s'achèvera le cours unique de notre vie terrestre, d'être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d'être, comme de mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l'ordre de Dieu vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les pleurs et les grincements de dents (LG 48).

1037   Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu'à la fin. Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l'Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut
" que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir " (2 P 3, 9) :

Voici l'offrande que nous présentons devant toi, nous, tes serviteurs, et ta famille entière : dans ta bienveillance, accepte-la. Assure toi-même la paix de notre vie, arrache-nous à la damnation et reçois-nous parmi tes élus (MR, Canon Romain 88).


Voyez aussi la profession de foi du CREDO :
LE SYMBOLE DES APÔTRES
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ,
son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu
le Père tout-puissant,
d'où il viendra juger les vivants
et les morts.


je crois en l'Esprit Saint,
à la sainte Église catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle.

Amen.

Elle atteste que Jésus est descendu aux enfers.

Cependant il faut ici préciser que l'Église différencie les enfers au sens générique de "séjour des morts" (Hadès, Shéol), et l'enfer proprement dit, c'est-à-dire le séjour des damnés.

Cela nous est expliqué dans le Compendium du Catéchisme de l'Église catholique - abrégé - (téléchargeable depuis la bibliothèque):

125 . Que sont « les enfers », où Jésus est descendu ?
Les « enfers » - qui sont différents de l'enfer de la damnation - constituaient la situation de tous ceux qui, justes ou méchants, étaient morts avant le Christ. Avec son âme unie à sa Personne divine, Jésus a rejoint dans les enfers les justes, qui attendaient leur Rédempteur pour pouvoir enfin accéder à la vision de Dieu. Après avoir vaincu, par sa mort, la mort et le diable qui a « le pouvoir de la mort » (He 2,14), il a libéré les justes en attente du Rédempteur et il leur a ouvert les portes du Ciel.


Dans son livre "Osons reparler de l'enfer" (cf. Bibliographie), le Père Jean-Marc Bot nous l'explique également:

(Pour lire le texte long suivez ce lien)

La descente aux enfers

   Le mot « enfers », au pluriel, doit être compris comme l'indice d'une pluralité de situations au royaume des morts. (...) Mais la Tradition (Par exemple saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 52) a distingué au moins quatre situations: les limbes des justes, les limbes des enfants morts avec le seul péché originel (Sujet à aborder plutôt en rapport avec la vie éternelle au ciel), le purgatoire, l'enfer des damnés en compagnie des anges déchus.

   Quel que soit le vocabulaire utilisé, la descente du Christ aux limbes des justes est une action libératrice, un acte de victoire au royaume des morts.
« C'est le sens premier que la prédication apostolique a donné au mot à la descente aux enfers: Jésus a connu la mort comme tous les hommes et les a rejoints par son âme au séjour des morts. Mais il y est descendu en Sauveur, proclamant la bonne nouvelle aux esprits qui y étaient détenus... Jésus n'est pas descendu aux enfers pour y délivrer les damnés ni pour détruire l'enfer de la damnation mais pour libérer les justes qui l'avaient précédé. » (Catéchisme de l'Église catholique n°s 632-633 qui se réfèrent entre autres à 1 P 3, 18-19). Cet événement ne prolonge pas la Passion, contrairement à ce que pensent certains, puisque tout est accompli à l'instant de la mort. Il se situe plutôt sur le versant de la Résurrection, comme l'ont compris les artistes et théologiens orientaux qui fêtent Pâques en célébrant la rencontre du Sauveur avec Adam et Ève et tous les justes qui l'ont précédé dans l'histoire depuis les origines. (...) On en arrive ainsi à présenter l'événement de manière plus précise: l'âme du Christ, unie à sa personne divine, elle-même unie à sa dépouille mortelle non corrompue, pénètre dans la prison des âmes avec toute la force de l'amour qui vient de se livrer sur la Croix pour le salut universel. En vertu de sa victoire sur le péché et la mort, elle est la seule à se trouver libre parmi les morts. À son contact sacramentel, toutes les âmes des justes sont illuminées et entraînées vers ce paradis qui n'est autre que le règne de l'amour divino-humain. La bonne nouvelle annoncée aux morts produit immédiatement son effet libérateur.

   L'enfer proprement dit perçoit cet événement comme une véritable catastrophe. Il subit de plein fouet le choc de l'amour qu'il a lui-même rejeté. En un instant il voit son pouvoir sur les hommes se briser et se réduire à son cercle le plus étroit: celui du refus obstiné qui implique l'enfermement définitif sur soi. Jésus lui-même ne peut pas descendre dans cet enfer puisqu'il représente l'opposition la plus irréductible à sa miséricorde. Pendant sa Passion, il a subi son attaque au point de sembler submergé. Par sa descente aux enfers, il démontre que rien, finalement, n'a pu vaincre l'amour et ne pourra le vaincre dans l'avenir. Et il impose à l'enfer, sur son propre terrain balisé par la mort, la pression glorieuse de l'éternel amour:

(...)    Désormais les portes du Shéol sont ouvertes. La mort physique a changé de sens pour tous ceux qui l'abordent avec une âme ouverte au salut éternel. Au lieu d'imposer sa loi par la crainte, la résignation ou la révolte, elle se change, par le miracle du don total, en instrument de rédemption. L'arme principale du diable se retourne contre lui. Voilà pourquoi
« la descente aux enfers est l'accomplissement, jusqu'à la plénitude, de l'annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d'extension de l'oeuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption » (CEC N° 634).



Si donc, Jésus s'est offert sur la croix pour que nous ayons le pardon des péchés et que nous soyons sauvés, d'où peut-il venir que tous ne soient pas sauvés?

Cela vient de ce que Dieu nous a voulu libres, libres de L'aimer ou de nous détourner de Lui.

Voici ce qui est dit dans l'Ancien Testament:

Deutéronome 11, 26 Vois! Je vous offre aujourd'hui bénédiction et malédiction.
Deutéronome 11, 27 Bénédiction si vous obéissez aux commandements de Yahvé votre Dieu que je vous prescris aujourd'hui,
Deutéronome 11, 28 malédiction si vous désobéissez aux commandements de Yahvé votre Dieu, si vous vous écartez de la voie que je vous prescris aujourd'hui en suivant d'autres dieux que vous n'avez pas connus.

On le voit, pour le meilleur ou pour le pire, nous sommes libres!

Voici encore ce qu'en dis Saint Alphonse de Ligori dans "La voie du Salut":

2. Créée pour Dieu, l'âme tend, par un instinct naturel, à s'unir à son Bien suprême, Dieu; mais elle est unie au corps. S'engage-t-elle dans le bourbier du vice? Le charme séducteur des choses sensibles l'enveloppe de ténèbres épaisses qui lui dérobent la vraie lumière: elle perd peu à peu la connaissance de Dieu, elle perd même le désir de s'unir à lui. Vienne le jour où, sortie du corps et dégagée des objets sensibles, elle voit que Dieu seul est le bien capable de la rendre heureuse: aussitôt, elle est emportée vers lui par l'irrésistible élan de sa nature; elle veut l'étreindre, le posséder.

Mais la mort l'a surprise en état de péché mortel. Ce péché, pareil à une lourde chaîne, ne l'empêche pas seulement de monter; il l'entraîne vers l'enfer, pour y demeurer à jamais éloignée, à jamais séparée de Dieu. Au fond de l'abîme éternel, elle sait combien Dieu est beau, mais elle ne pourra jamais le voir. Elle sait combien il est aimable, mais elle ne pourra jamais l'aimer. Que dis-je? Sous le poids accablant de son péché, elle devra le haïr toujours. L'enfer de son enfer, ce sera de comprendre qu'elle hait un Dieu souverainement digne d'être aimé. Si c'était possible, avec quelle joie elle s'anéantirait elle-même, dans son dépit de devoir haïr un Dieu tout aimable! Telle sera l'occupation éternelle de cette infortunée.

Seigneur, ayez pitié de moi.

3. Ce n'est pas assez de cet épouvantable supplice: la reconnaissance de toutes les grâces dont Dieu la combla, l'amour qu'il lui témoigna, l'accroissent encore immensément. L'âme damnée sait surtout combien Jésus Christ l'aima, combien il désirait la sauver, alors qu'il donnait pour elle son sang et sa vie. « Quelle noire ingratitude fut la mienne, se dira-t-elle, pour me procurer de viles satisfactions, j'ai délibérément perdu Dieu, mon souverain Bien! Et je vois clairement que je l'ai perdu sans espoir de le recouvrer jamais! »

Ô mon Dieu, si j'étais en enfer, je ne pourrais plus ni vous aimer ni me repentir de mes péchés. Maintenant, donc, que je puis encore me repentir et vous aimer, je me repens de toute mon âme de vous avoir offensé et je vous aime plus que toute chose. Vous même, Seigneur, mon Dieu, rappelez-moi toujours que j'ai mérité l'enfer, afin que, toujours, je vous aime plus ardemment.

Ô Marie, Refuge des pécheurs, ne m'abandonnez pas.
(Vous pouvez télécharger gratuitement sur ce site les livres de Saint Alphonse de Ligori: La voie du Salut - zip de 387 ko ainsi que Préparation à la bonne mort - zip de 352 ko)

On l'a vu, la première cause de perte de l'Homme est son refus obstiné de Dieu, son refus obstiné de renoncer à ses péchés. Tant qu'il préfère ses péchés à Dieu, l'Homme ne peut s'approcher de Dieu. Il s'en tient lui même écarté tant il se sent impur. La damnation, voilà ce qui attend le pécheur qui refuse l'amour de Dieu. Le jugement s'applique alors dans toute sa rigueur...

Cela ressort très bien dans le Manuscrit de l'enfer. Bien que cet ouvrage ne bénéficie que de l'imprimatur, il est cependant basé sur les écrits théologiques de Saint Thomas d'Aquin. (en téléchargement à la bibliothèque)

Sainte Faustine - Héléna Kowalska - écrit au sujet de l'enfer dans son petit journal:

Aujourd'hui, j'ai été introduite par un Ange dans les gouffres de l'Enfer. C'est un lieu de grands supplices. Et son étendue est terriblement grande. Genres de souffrances que j'ai vues :
- La première souffrance qui fait l'enfer est la perte de Dieu.
- La seconde : les perpétuels remords de conscience.
- La troisième : le sort des damnés ne changera jamais.
- La quatrième : c'est le feu qui va pénétrer l'âme sans la détruire. C'est une terrible souffrance, car c'est un feu purement spirituel, allumé par la colère de Dieu.
- La cinquième souffrance, ce sont les ténèbres continuelles, une odeur terrible, étouffante. Et malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient des autres et le leur.
- La sixième souffrance, c'est la continuelle compagnie de Satan.
- La septième souffrance : un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes.
Ce sont des souffrances que tous les damnés souffrent ensemble, mais ce n'est pas la fin des souffrances. Il y a des souffrances, qui sont destinées aux âmes en particulier : ce sont les souffrances des sens. Chaque âme est tourmentée d'une façon terrible selon ses péchés. Il y a de terribles caveaux, des gouffres de tortures où chaque supplice diffère de l'autre. Je serais morte à la vue de ces terribles souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu ne m'avait soutenue.

Que chaque pécheur sache qu'il sera torturé durant toute l'éternité par les sens qu'il a employés pour pécher.

A Fatima, la Vierge Marie nous avertit elle aussi de l'existence de l'enfer et sur le grand nombre d'âmes qui y tombent. Voici un court extrait des Révélations de Fatima:

Ô ! Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation pour les péchés commis contre le Coeur immaculé de Marie.

En disant ces paroles, elle ouvrit de nouveau les mains comme lors des deux mois passés. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes quelque chose comme une mer de feu. Plongés dans ce feu, les démons et les âmes ressemblaient à des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine, qui flottaient dans le brasier, portées par les flammes qui sortaient d'elles, avec des nuages de fumée tombant de tous côtés, ressemblant à la chute des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu de cris et de gémissements de douleur et de désespoir, qui horrifiaient et faisaient trembler d'effroi. Les démons se distinguaient par des formes horribles et sordides d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des braises de charbons noirs.

Effrayés et comme pour appeler au secours, nous avons dirigé notre regard vers Notre-Dame, qui nous dit avec bonté et tristesse :
- Vous avez vu l'enfer, où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur immaculé.

Ce tour d'horizon nous a montré que non seulement l'enfer existe, mais que nombreuses sont les âmes qui y tombent chaque jour. Cependant, cela ne doit pas nous faire désespérer. Loin s'en faut car nous devons toujours nous rappeler que Jésus Christ, Fils de Dieu, Verbe fait chair, s'est offert librement par AMOUR pour nous en sacrifice sur la croix afin de racheter nos péchés, afin que nous puissions être sauvés.

Encore faut-il nous tourner vers lui, demander sincèrement pardon pour nos péchés.

S'il est aisé de "tomber", il est aussi un moyen simple de revenir vers Dieu, ce moyen, c'est la Prière.

Nous pouvons ici redire la prière reçue du Sauveur:
Notre Père qui est au cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd'hui
notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal.

(À toi, le règne, à toi la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles.)

Amen.
Nouer, Renouer le contact régulier avec Dieu par le biais de la Prière est un excellent moyen de ne pas nous perdre.

Certains objecterons que je n'ai pas parlé du purgatoire. C'est volontairement. En effet, quelle que soit la durée durant laquelle les âmes doivent éventuellement y séjourner, elles ont la certitude d'être sauvées et par conséquent d'aller un jour au ciel, auprès de Dieu et c'est tout ce qui compte: se sauver, avoir évité la damnation éternelle.

Le salut de son âme, voilà tout l'enjeu de notre séjour sur la terre.

Je redirai encore une fois ici que nous ne devons jamais oublier que Dieu nous aime, qu'il nous a aimés au point de nous livrer son fils unique afin que nous soyons sauvés. Jamais Dieu ne nous abandonne, c'est toujours par notre faute, parce que nous le refusons que des âmes se perdent.

En guise de conclusion, je rappellerai ces extraits de l'Evangile:

Luc 5, 31 Et, prenant la parole, Jésus leur dit: "Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades;
Luc 5, 32 je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, au repentir."

Matthieu 18, 12 "A votre avis, si un homme possède cent brebis et qu'une d'elles vienne à s'égarer, ne va-t-il pas laisser les 99 autres sur les montagnes pour s'en aller à la recherche de l'égarée?
Matthieu 18, 13 Et s'il parvient à la retrouver, en vérité je vous le dis, il tire plus de joie d'elle que des 99 qui ne se sont pas égarées.
Matthieu 18, 14 Ainsi on ne veut pas, chez votre Père qui est aux cieux, qu'un seul de ces petits se perde.

Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et sortira, et trouvera un pâturage. Jean 10, 9.

Jésus lui dit: - Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? - Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. Jean 11, 25-27.

Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14, 6.

La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres n'ont pas pu s'en rendre maîtres. Jean 1, 5.


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